Renault Group optimise le travail de terrain avec Power Platform

Les enjeux

Renault Group est un constructeur automobile français qui conçoit, fabrique, distribue et assure la maintenance de ses véhicules dans le monde entier, soit 2,7 millions de véhicules en 2021. Afin d’assurer cette activité, agilité et rapidité sont devenues les maîtres-mots des stratégies de performance du groupe.  

A l’origine du projet, un constat. Celui qu’il existait au sein de Renault Group de nombreuses initiatives digitales ayant pour objectif de supprimer les freins à l’exercice des équipes métiers. Seulement, ces initiatives n’interagissaient que très peu entre elles alors que les problèmes techniques étaient souvent communs et partagés entre plusieurs unités. L’enjeu était donc de rationaliser toutes ces actions en répondant aux besoins des collaborateurs de manière simple.

Le choix de Power Platform et PowerApps

Avec ces solutions, Renault donne aux équipes les moyens de créer et de lancer immédiatement des applications en profitant de modèles prédéfinis. « La solution permet d’embarquer un maximum de collaborateurs dans le digital », explique Xavier Schmaltz, Expert Innovation Digitale chez Renault. « L’idée est de baisser le seuil de complexité du sujet technique pour le rendre accessible au plus grand nombre et faire en sorte que les personnes qui n’étaient pas développeurs soient capables de réaliser des applications » afin de faciliter le travail de terrain. 

Ces nouvelles technologies s’inscrivent dans la démarche du « low code, no code » permettant ainsi aux différentes fonctions de développer des applications métiers de manière intuitive.

Aujourd’hui, Renault compte plus de 50 applications métiers disponibles pour les collaborateurs également sur mobile, et référencées sur son catalogue Power Platform.

Une prise en main accessible avec des bénéfices concrets

Ces solutions facilitent le travail des équipes métiers. Dans le cadre du suivi de la sécurité dans les usines par exemple, les employés utilisent Power Apps pour faciliter la surveillance des appareils de production. « Ils peuvent parcourir et valider sur leurs tablettes les rondes de suivi et noter toutes les anomalies qu’ils ont pu détecter. Celles-ci sont visualisées avec des photos et peuvent faire l’objet d’un plan d’action relativement rapide » complète Dominique Tachet, Chef de Projet Digital chez Renault. 

Les avantages de l’adoption de ces technologies sont immédiats : 

1. Un time-to-market accéléré : la rapidité d’exécution de l’application permet aux équipes de terrain de résoudre les problématiques métiers plus facilement. « Power Platform permet d’apporter de la valeur rapidement à tel point que nous sommes capables de mettre en œuvre et en production des applications en quelques jours seulement » rajoute Xavier Schmaltz.
2. Plus d’autonomie : le “do it yourself” devient une réalité. Etant mieux placées pour connaître leurs besoins, les équipes peuvent désormais résoudre leurs problèmes métiers plus facilement. 
3. Une expérience collaborateur améliorée : Power Apps et Power Platform sont compatibles avec Office 365 et Teams, permettant ainsi une meilleure communication entre les différentes équipes métiers. « Tout le monde est sur la même plateforme et on peut échanger, avoir une visibilité sur ce que les autres font. Chacun est libre de collaborer avec les autres usines » explique Xavier Schmaltz.
4. Faciliter la prise de décision : l’utilisation de nouvelles technologies permet de collecter des données et orienter les stratégies de performance. « La transformation digitale c’est aussi mettre à profit tout le bénéfice de la capture des différentes datas que l’on peut avoir sur les lignes de fabrication et les différents process pour répondre à des fins de traçabilité, tracking et qualité et de performance » affirme Thierry Brancard, Responsable de la Transformation Digitale du Manufacturing.

L’innovation en ligne de mire

Renault Group a pour ambition de poursuivre sa révolution de l’Industrie 4.0 pour gagner en agilité et rapidité. « A ce stade on s’est plutôt focalisé sur le développement applicatif et celui des bots mais on constate que côté intelligence artificielle, machine learning et réalité virtuelle, beaucoup de perspectives s’offrent à nous. De ce point de vue-là, c’est réellement prometteur. » conclut Xavier Schmaltz.